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Parole de coeur ❤❤42

9 Mars 2019, 22:39pm

Publié par Prunelle Divine

PAROLES DE CŒURS ***Chapitre 42*** ROMULUS
J'ai suivi mon directeur tout en gardant mon calme mais intérieurement je ne suis pas du tout à l'aise. Ma mère se sens très mal alors que nous n'avons pas de quoi la soigner. Les activités champêtres de mon père ne suffiront pas pour couvrir les dépenses nécessaires. Arrivés chez moi, le directeur et moi sommes sortis du véhicule pour passer au milieu d'une foule qui a rempli la cour de notre concession. J'ai vu ma mère dans un état critique. Mon père quant à lui avait perdu tout espoir. Le directeur a donc aidé mon père transporter ma mère jusqu'à sa voiture. Mon père est assis sur le siège arrière en tenant fermement ma mère sur ses cuisses pendant que moi je suis assis devant à côté de mon directeur. En cours de route je priais de tout cœur. Pourvu ça marche. Une fois à l'hôpital des zones, nous sommes descendus du véhicule et à l'intérieur déjà, des infirmières ont volé à notre secours. Elles ont pris ma mère en charge. Mon père et moi sommes assis dans le hall grouillé de monde, à attendre quand une infirmière est arrivée pour inviter mon père au bureau du docteur. J'ai attendu plusieurs minutes plus tard quand mon père réapparaît en se dirigeant vers moi tout désespéré. J'ai accouru vers lui.
. Moi: père qu'est ce que le docteur a dit? .
Lui: il a dit qu'il faudra faire des analyses avant de savoir de quoi elle souffre. Qu'allons-nous faire à présent? . Moi:
. Dois-je encore en parler à Marysela? Je ne voudrais surtout pas abuser de la bonté de son père. Quelques temps plus tard, mon père a décidé de partir chercher de l'aide quand il revient avec Marysela et le directeur qui décida quant à lui, de prendre congé de nous parce que d'après ses dires, il aurait rendez-vous. Je ne m'y attendais pas du tout. .
Thomas: fiston regarde qui est là. .
Dès que j'ai aperçu celle-ci, j'ai couru à son endroit pour la serrer dans mes bras avec les yeux déja maculés de larmes.
. Elle: pourquoi ne m'as-tu pas fait signe?
. Moi: je ne voudrais plus t'importuner avec des problèmes d'argent. vraiment je suis navré
. Elle: au point de laisser ta mère mourir? Ce n'est pas bien. As-tu déja vu mon oncle? Qu'est ce qu'il a dit? .
Moi: oncle! Quel oncle? .
Elle: le docteur bien entendu. Tu ne te rappelles pas de lui? Celui qui nous avait conseillés sur les conduites à tenir dans une relation amoureuse. .
Moi: oh oui. Je n'avais pas su qu'il travaille ici. . Elle(me tenant par la main): Fonc ça veut dire que vous ne vous êtes pas encore vus? viens avec moi.
. Elle s'est excusée auprès de mon père. Ensuite elle m'entraina devant le bureau du docteur quand en voulant entrer, une infirmière s'y opposa.
. Marysela (la lorgnant): je peux savoir pourquoi vous m'empêchez d'entrer?
. L'infirmière: retournez attendre au hall. Il est interdit à toute personne étrangère de venir par ici sans autorisation du docteur. .
Marysela( lui lança un regard noir): tsuiiip c'est plutôt toi l'étrangère ici. Romain suis-moi.
. Elle me tira par la main jusqu'au bureau de son oncle sous les ménaces de l'infirmière qui nous a également suivis. .
L'infirmière: toutes mes excuses docteur. Elle n'a pas voulu m'écouter. Je suis... .
Valdo: ne t'inquiète pas mademoiselle Esther. Tu peux retourner à ton poste.
. Marysela : bonsoir mon oncle. Donc tu as dit à ton infirmière de m'empêcher à venir te voir?
. Lui(se levant de son siège pour nous approcher): ça alors quelle surprise! Tu crois que je peux faire une chose pareille à l'endroit de mon unique fille? Pourquoi ne m'as-tu pas dit que tu viendras? .
Elle: si tu veux bien mon oncle, on en reparlera. Pour le moment j'ai besoin de ton aide. .
Lui: demande-moi tout ce que tu veux ma fille . Mais dis-moi qui est ce garçon?
. Elle: tu ne te rappelles pas de lui? .
Lui: c'est vrai que son visage me dit quelque chose mais je ne m'en souviens plus trop.
. Elle: mon petit ami que je t'avais présenté le lendemain de ton retour sur Paris.
. Lui: ah oui ça me revient. Jeune homme ça va?
. Moi: oui tonton .
Lui: alors ma fille dis-moi de quoi il s'agit? .
Elle: alors voilà. Sa mère est gravement malade. . Moi:
. Elle:Il faut que tu l'aides à s'en sortir.
. Il a demandé ensuite à savoir où elle se trouvais et je lui ai donné tous les renseignements possibles. Il s'est empressé d'aller voir une infirmière qui lui présenta un régistre dans lequel est mentionné le nom de tous les patients rt ceci sans perdre une minute de plus. Au moins je me sens un peu rassuré. Seulement que je ne sais pas comment remercier Marysela. Elle est toujours là pour moi.
. Moi: .
Elle: quoi? .
Moi(la serrant dans mes bras): tu es tout simplement adorable. .
Pendant ce temps nous sommes sortis du bureau de monsieur Valdo pour croiser l'infirmière qui nous avait importunés tout à l'heure. Marysela n'a pas hésité une seconde de plus avant de lui lancer un regard noir. Une autre infirmière nous a approchés. .
Elle: eh Marysela que fais-tu là? . Marysela : bonsoir madame
. Elle: bonsoir ça va?
. Marysela : oui. .
Elle: tu es indisposée? .
Marysela : non je suis venue assister la mère d'un ami. .
Elle: d'accord. Bon je te laisse car j'ai du travail. Le docteur m'a dit de lui appeler sa nièce et le jeune homme avec qui elle est. . Marysela : c'est nous.
. Elle: comment vous? C'est toi la nièce du docteur ? . Marysela : oui
. Elle: ah bon ?
. Marysela a répondu par l'affirmative à tout ce que l'infirmière lui demandait avant que celle-ci ne prenne congé de nous mais à les entendre parler, je suis persuadé qu'elles se connaissaient. . Moi: qui est cette femme?
. Marysela : quelle femme?
. Moi: l'infirmière avec qui tu viens de discuter. .
Elle: c'est la mère de Sylvie .
Moi: ah bon ! Elle m'a l'air trop jeune pour être la mère de Sylvie. .
Elle: si tu le dis. Il y a des femmes qui savent comment entretenir leur corps.
. Nous sommes allés voir le docteur accompagnés de mon père. Il nous a dit qu'il a fait un prélèvement et envoyé les tubes au laboratoire et que les résultats ne tarderont pas à nous révéler les maux de ma mère. Et pendant ce temps, l'infirmière qui nous avait importunés, est venu voir le docteur dans la salle où nous étions pour annoncer au docteur qu'une femme est venue pour s'entretenir.
. Valdo: une femme? .
Esther: oui docteur .
Valdo: elle t'a dit son nom? . Elle: non docteur
. Elle s'est mise à décrire la dame et d'après ses descriptions, on dirait que c'est madame Hermione. En tout cas je ne suis pas ici pour ça. Le docteur s'est excusé auprès de nous et à demandé à l'infirmière d'inviter la dame à son bureau.
* * LUNA
Je crois bien que j'ai attiré son attention pour avoir paniqué. De temps à autre, je détourne mon regard quand il croise le sien. Du coup il se leva puis se dirigea vers moi et contre toute attente Sylvain s'asseoit à ma table. Je me demande comment il a pu bien faire pour être toujours en vie. Néanmoins il a toujours gardé son sourire moqueur avec un regard aigû à l'appui. .
Lui: bonsoir .
Moi: euh bon..bonsoir. Je ne t'ai pas invité à t'asseoir. Lève-toi. .
Lui: j'ai horreur des femmes qui donnent des ordres aux hommes.
. Moi: Que fais-tu là? .
Lui: je fais la même chose que toi. .
Moi: et qu'est ce que je fais selon toi ? . Lui: tu es venue en boite de nuit et tu cherches un cavalier pour tonifier ta soirée c'est bien ça non?
. Moi: hum .
Lui( retirant la cigarette et m'aspergeant de la fumée en plein visage):..
. Moi(toussant): arrête-moi ça sinon... .
Lui( sourire ironique): sinon quoi? .
Moi: euh non. Tu ne fumais pas à ce que je sache. .
Lui: ah oui??? Donc tu me connaissais? .
Moi: je croyais que tu était Sy... . Lui: ??? Tu ne termines plus ta phrase?
. Je croyais qu'il était Sylvain . S'il y a une chose que je ne comprends pas, c'est le fait qu'il ressemble beaucoup à Sylvain. Ils ont le même teint, la même taille, le même visage, la même démarche, la même voix. Je me rappelle avoir tué Sylvain de mes propres mains et qu'il a été enterré par la suite. Mais le revoir ici me donne des frissons au corps. J'èspère qu'il ne joue pas à un jeu avec moi en vue de se venger plus tard.
. Lui: tu voulais dire Sylvain c'est ça?
. Moi: oui euh..non .
Lui( sourire moqueur): tu es drôle tu sais? Beaucoup m'ont déja appelé par ce prénom dans le coin. Et celà me rassure que Sylvain serait un habitué de cette ville. .
Moi: .
Lui: bon je vais aller droit au but. Connais-tu un palais royal dans ce coin? .
Moi: non pourquoi? .
Je ne vois pas pourquoi je lui dirai ce qu'il voudrait savoir au risque de se venger de moi. Je n'ai qu'une seule envie en ce moment. C'est partir d'ici le plus vite possible. Je me demande ce que mijote encore cet idiot de Brice. Je me suis levée pour vouloir m'en aller quand il me saisit par la main. .
Lui: pas si vite ma poupée. Assieois-toi car je n'ai pas encore fini.( mettant la main dans son costume et sortant une photo et me la montrant). Connais-tu cet homme? .
Moi: mais c'est encore toi non? .
Lui: non ce n'est pas moi. Tu te demandes pourquoi je suis venu m'asseoir à côté de toi n'est-ce pas?
. Moi: pour me draguer je suppose.
. Lui: hahaha loin de là. J'avoue que tu es fascinante mais j'ai mieux à faire que ça pour l'instant. Bon j'appartiens à un groupe de gangsters au Nigéria. Ce groupe a pour but de mener des trafics de drogue dans le minimum de discrétion possible. Mon père en ai le chef. C'est d'ailleurs lui qui m'a envoyé ici au Bénin pour retrouver mon jeune frère Sylvain, celui qui est sur la photo.
. Moi: .
Lui: nous n'avons pas eu de ses nouvelles depuis plusieurs années déjà et celà nous inquiète. . Moi: je vois.
. Lui: Et d'après mes enquêtes il a boxé à un palais royale. Je suis capable de faire le pire pour le retrouver. .
Moi: je vois. .
Lui:Et tu vas m'aider à le retrouver. . Moi: quoi? pourquoi moi?
. Lui: parce que primo je suis nouveau dans le coin et c'est toi qui va m'accompagner, secondo tu m'as l'air de connaitre Sylvain, et troisio je te trouve capable de tuer s'il le faut pour atteindre tes objectifs. .
Moi: tu te trompes . Lui( sortant un couteau et le léchant): hahaha je ne me trompe jamais. Un gangster reconnait toujours les siens.
. Moi: et si ton frère s'appelle Sylvain, toi c'est quoi ton nom?
. Lui: appelle-moi Léon.
. Je voulais rentrer dans son jeu pour le dissuader quand j'entendis << excusez-moi >> par derrière. Je tourne la tête et c'est Brice qui est là avec une bouteille de champagne à la main.
. Moi:tu en as mis du temps chérie. .
Brice: oui il y avait assez de monde. Dis qui est avec toi?
. Moi: c'est une vieille connaissance. Mais il faut qu'on parte.
. Brice: et la boisson?
. Moi: laisse tomber. Partons d'ici. .
Il a exécuté et nous sommes partis sans que Léon ne pipe mot. Il nous regardait juste nous en aller avec son sourire moqueur. J'imagine que c'est parce que Brice est à mes côtés. Et puisque nous sommes venus avec ma voiture, je suis allée déposer Brice chez lui. Nous avons échangé quelques baisers et je suis parti car il se faisait tard. En cours de route j'ai vu dans mon retroviseur que je suis poursuivie. Ce ne serait pas Léon par hasard ?
* *
SYLVIE Quelle excuse pourrai-je avancer pour face à cette situation?
. Gildas : ce n'est pas à toi que je m'adresse? D'où viens-tu? . Moi(les yeux macculés de larmes): s'il te plait père ne me punis pas. .
Lui: tu vas répondre ? . Si je lui disais que j'étais avec Brice, il irait le ménacer. Et moi je ne pourrai plus obtenir la clémence de Brice par rapport à la minable note que j'ai obtenue dans sa matière. Il faut que j'invente quelque chose. .
Moi: euh j'étais avec Ré.. Rémus. .
Lui: Remus ??? . Moi: euh oui
. Lui: et c'est pour cette raison que tu as escaladé ? . Moi: euh non le portail s'était refermé derrière moi et j'ai pensé que tu dormais déjà? .
Lui (tenant le menton): hum c'est lui qui t'a ramenée en voiture? .
Moi: euh.. oui .
Lui: et vous êtes allés où? . Moi: euh..il m'a amené faire juste un tour pour qu'on discute de ma grossesse. .
On dirait qu'il pense que je dis des baliverves. D'habitude quand il soupçonne une personne sur un fait, il l'arrose de questions étouffantes. Il ne peux pas savoir comment il me pompe l'air. Je me sens essouffler comme si je venais de faire un marathon. . Lui: et qu'avez-vous dit à propos ?
. Moi: il voulait que je le rassures .
. Lui: de quoi? .
Moi: il voulait être sûre qu'il est vraiment l'auteur de ma grossesse.
. Lui( l'air pensif la main toujours au menton): ah bon! Celà veut dire qu'il doute de toi? Ce n'est pas claire tout ça. J'èspère que tu n'as pas d'autres partenaires hein?
. Moi: euh non. Jamais. .
Lui: dans ce cas j'irai voir Belvida demain pour tirer encore une fois ça au claire.
. Si je le laissais faire, il saurait finalement que je lui ai menti et là il me punira rudement.
Il faut absolument que je l'empêche d'y aller. .
Moi: non père ce n'est pas nécessaire. Tu sais ce que mes amis disent souvent en classe? .
Lui: non que disent-ils? .
Moi: ils disent que je suis fille à papa. . Lui: et alors?
. Moi: je sais que tu te soucies de moi mais je voudrais que tu me laisses régler certains problèmes. Au cas où ça ne marchera pas, là tu pourras intervenir.
. Lui: hum d'accord mais fais gaffe à toi car je t'ai à l'œil. Lorsque tu referas la moindre bêtise, comme escalader le mur tu me verras. Tu aurais pu m'appeller au téléphone.
. .Moi: euh j'ai laissé le miens dans ma chambre.
. Lui: va dormir. .
Moi: merci père. Mais il y a encore une chose. .
Lui: quoi ? . Moi: quand irai-je vivre chez madame Belvida comme tu me l'avais dit? .
Lui(se grattant la tête): pour que tu fasses bien tes bêtises? Il faut que j'en parle d'abord à ta mère. Va plutôt dormir. Tu sais l'heure qu'il est?
. Je suis allée dans ma chambre et j'ai dormi comme un bébé. Au matin même je continuais de dormir et ce sont les cris de mon père qui m'ont réveillés
. Lui: Sylvie tu n'as pas fini de t'apprêter?
. Moi: euh oui père j'en ai pour quelques petites secondes.
. Je me suis empressée dans la salle de bain, j'ai fait le necessaire en un temps reccord et je l'ai rejoint au salon en train de prendre son petit déjeuner. Ainsi il m'a déposée à l'école comme d'habitude avant de prendre congé de moi. Au cours de philosophie, moi j'avais mis tout mon attention sur Rémus qui parlait de temps en temps à Sonia. Qu'est ce qu'ils peuvent bien se dire ces deux là? Tout compte fait, ça n'engage que eux. Du moment où je porte une grossesse de lui, il ne pourra plus faire la moindre bêtise. Dès que la sirène de la récréation a retenti, je me suis précipité d'aller voir Marysela dans l'intention de lui faire le compte rendu de la nuit d'hier avec Brice mais elle n'y était pas. Je l'ai recherchée en vain. Je suis allée ensuite dans sa classe, toujours pas la moindre trace d'elle. J'ai aperçu Darias qui manipulait son téléphone. Alors je me suis approchée de lui.
. Moi: s'il te plait, tu n'aurais pas vu Marysela par hasard? . Lui: si tu commençais ta phrase par bonjour, ça te dérangerait? .
Moi: tsuuiiip je te pose une question et tu me réponds par une autre? .
Lui: je comprends maintenant l'adage qui dit que qui se ressemblent s'assemblent. Ta copine et toi ne savez pas parler aux gens. . Moi: il y a encore des ordures comme ça de nos jours ? Écoute-moi bien. Je ne suis pas Marysela au cas où tu l'aurais oublié, alors fais bien attention quand tu me parles. . Pendant ce temps, Marysela se pointa en s'unissant à moi. .
Marysela : Darias pourquoi tu n'aimes disputer qu'avec les filles? A ta place j'aurais honte. .
Moi: enfin, je t'ai recherchée en vain. .
Darias: ah les filles! Vous n'en valez du tout pas la peine. .
Moi: parce que toi tu en vaux peut-être? n'importe quoi oui? Y a-t'il encore des garçons de ta nature au vingt et une ième siècle? . Marysela : ne perds pas ton temps à parler à ce débile ma copine. Suis-moi au balcon. .
Darias: oui c'est ça allez-y . Moi(au balcon): comment tu fais pour le supporter? .
Elle: c'est parce que j'ai refusé ses avances qu'il agit ainsi. Ne fais pas attention à lui. Ah ma copine, tu devient de plus en plus belle. Ça prouve Rémus s'occupe bien de toi et de ta grossesse.
. Moi: loin de là ma copine. .
Ainsi je lui ai narré tout ce qui s'était passé à la veille dans tous les détails.
. Elle: hihihihi .
Moi: ça te fait marrer ? .
Elle: c'est la tête que tu fais en me parlant de mon oncle qui me fait marrer. On dirait que tu es jalouse.
. Moi: moi jalouse? même pas en rêve. Tes conseils sont d'habitude efficaces mais cette fois-ci, tu t'es trompée. Figures-toi que mon père m'a eu.
. Elle: tu as mal interprêté ce que je t'ai dit. Je ne t'ai pas dit d'aller le voir à une heure tardive. Toi aussi. Hum et pour une fille enceinte qui fait le mur de sa maison, là tu exagères ma copine. Et pour la dame qui était avec lui ça je n'en ai aucune idée. Je sais quand même que la maman de Marie-Magdala était une femme très cupide et dangereuse d'après ce que Darias m'avait dit dans le temps.
. Moi: ah bon! Telle mère telle fille. Si elle sait combien de fois je la déteste. . Elle: et pourquoi ne fais-tu pas la paix avec elle?
. Moi: jamais je ne ferai une pareille chose.
. Elle: c'est pareil pour Rémus et Romulus alors qu'ils sont des frères.
. Moi: c'est qui Romulus?
. Elle: hum ma copine pardonne moi de t'avoir caché cette vérité mais il le falait.
. Moi: de quelle vérité s'agit-il ?
* * HERMIONE
. Florette pense que moi j'ai encore du temps à passer avec les hommes. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'elle prends tout son temps à me donner des conseils selon lesquelles je dois refaire ma vie hum. J'ai un boulot, une maison, une fille et je crois que c'est le plus important pour moi. La seule chose qui me manque, c'est d'assurer une bonne éducation à ma fille Sonia. Vous vous demandez sans doute s'il n'y arrive pas des jours où j'ai envie d'un homme n'est ce pas? Eh bien figurez-vous que depuis douze ans que j'ai perdu mon mari, je n'ai plus aucun fantasme pour le sexe jusqu'au jour où j'ai connu Romain ce jeune garçon qui me fascinait tant. Et pour ne pas tomber enceinte de lui, je me suis approchée de Florette à l'époque.
. Moi: je voudrais m'informer sur les différents modes de concraception.
. Florette: pour quoi faire ?
. Moi: euh... .
Elle: cousine, ne me dis pas que tu ne comptes plus enfanter. Tu n'as qu'un seul enfant.
. Moi: et alors ? .
Elle: en tout cas je te le déconseille vivement. Pourquoi ne me présentes-tu pas ton petit ami?
. Moi: hum .
Elle: on pourra faire une balade à quatre .
Moi: à quatre? . Elle: oui je veux dire Gil et moi puis lui et toi. C'est quoi son nom déja? .
Je ne vais tout de même pas lui dire que je sors avec un gamin voyons .
Elle: Mimi tu m'entends là? .
Moi: euh..si..si . Elle: tu n'as pas encore répondu à ma question.
. Moi: quelle question?
. Elle: comment il s'appelle ton petit ami? .
Moi: euh..je n'en ai pas. .
Elle: quoi ? Ne me dis pas que tu es restée comme ça pendant tout ce temps. Et le commissaire Sosthène?
. Moi: je l'ai zappé. Figures-toi qu'au premier jour où on se croise, il réclame déja le sexe. . Elle: et où est le problème? Tu devrais le savoir. Les policiers sont toujours obsésés par le sexe.
. Moi: et en plus il est marié. Je n'ai en aucun cas pas l'intention d'être la maîtresse de qui que ce soit. .
De toutes les façons je devais agir autrement pour éviter de tomber enceinte de Romain. Elle m'a raccompagnée à la porte. Je lui ai fait savoir que je partais et dès qu'elle est retournée à son poste, je suis repassée devant sa porte et ceci sur la pointe des pieds pour voir le docteur Youss qui m'avait placé un stérilet après m'avoir écouté. Aujourd'hui, je crois que ce stérilet ne me sert plus à rien surtout lorsque je me suis rendue compte que j'ai passé tout mon temps avec Rémus qui s'était fait passer pour Romain. Celà m'a découté au point où j'ai mis un terme à mes relations masculines. D'abord mon collègue Brice à qui je n'ai jamais répondu à un seul rendez-vous. Ensuite mon directeur qui prend tout son temps à m'inviter à dîner alors qu'il a une femme et des enfants; et maintenant cet homme que j'ai croisé sur facebook. Pour moi les hommes sont tous pareils sans exception. A présent il faut que je me débarrasse de ce foutu stérilet. J'ai pris un bon bain et je me suis embellie devant mon miroire. Ensuite j'ai enfilé un string et un soutien gorge de couleur rouge. J'ai opté pour un pantalon jean plus ou moins délavé sur lequel j'ai mis une chemise blanche et une paire de chaussures à cordes. J'ai attaché ensuite mes cheveux en chignon. Et pour finir j'ai mis du parfum et une paire de verres solaires. Au moment où j'ouvrais la portière de ma voiture, c'est Sonia qui m'interpela. . Sonia: waw
. Moi: quoi?
. Elle: on dirait que tu vas à un rendez-vous hein maman. Tu sens très bon.
. Moi: merci ma fille. Je rentrerai dans une heure.
. Elle: okay .
Moi: tâche de préparer le dîner avant mon retour.
. Je suis allée à l'hôpital des zones pour rencontrer le docteur Youss afin de retirer le sterilet. J'ai tous les yeux de ce monde braqués sur ma personne mais je n'en fais pas un drâme puisque je suis déja habituée. Une fois dans le hall, j'ai aperçu pas mal de monde. Je n'ai pas encore vu Florette mais je ne sais pas si elle a monté la garde car si tel était le cas , elle serait partie à la maison. Mais il faut que je l'évite afin qu'elle ne sache pas ce pourquoi je suis ici puisqu'elle me l'avait déconseillé. J'ai aperçu une infirmière qui passait tout en étant très pressée. .
Moi: pardon infirmière puis-je voir le docteur? . Elle: vous avez pris rendez-vous?
. Moi: non
. Elle(pointant un banc): le docteur est occupé en ce moment. veuillez vous asseoir sur ce banc le temps que je lui annonce votre venue. .
Je suis assise sur le banc indiqué quand à côté j'ai aperçu deux femmes qui passaient à pas lent tout en se conversant jusqu'à ce qu'elles ne s'arrêtent à mon niveau. C'est le contenu de leur conversation qui a le plus attiré mon attention. Et comme elles ne sont pas en blouse mais vu ce qu'elles disaient, j'ai su qu'elles sont infirmières aussi et qu'elles partent pour la maison. .
Femme 1: écoute Léilath, avec tous les gymnastiques que j'ai fait devant ce homme pour le séduire, il a maintenu son air d'indifférence. Il doit être impuissant. .
Femme 2: non Christelle, là je crois que tu exagères. N'oublie pas qu'il a fait des avances à Florette. Donc il ne peut pas être impuissant.
. Moi:
. Je me demande si elles parlent de ma cousine ou bien d'une autre Florette.
. Femme 2: moi je pense que c'est parce qu'il est au boulot. . Femme 1: et qu'est ce que ça change?
. Femme 2: au boulot il ne faut pas mélanger le travail au plaisir. N'oublie pas qu'il est notre docteur après tout. .
Femme 1: eh puis quoi? Il était au boulot avant d'inviter Florette au restaurant non?
. Au début j'avais pensé m'ingerer dans leur discussion mais je me suis retenue. Florette trompe-t'elle Gil avec le docteur Youss? C'est ainsi que l'infirmière en uniforme est revenue m'annoncer que le docteur m'attend dans son bureau qu'elle m'a indiqué. C'est ce qui a attiré l'attention des deux femmes qui ont du coup pointé leur regard sur moi. Elles diront certainement que je suis là pour leur arracher leur fameux mari. Une fois à la porte du docteur j'ai vu qu'il est écrit " docteur Valdo" au lieu de " docteur Youssouf" hum que se passe-t'il ici? Néanmoins j'ai toqué à sa porte et il m'a dit d'entrer. Ce que je fit en refermant la porte derrière moi. . Le docteur(se levant): vous?
. Ce n'est effectivement pas le docteur Youss, mais il me semble avoir déjà vu son visage quelque part. Lui semble me connaitre. Et comme si celà ne suffisait pas, quelqu'un toque à la porte avant d'entrer et c'est... .
Florette: docteur voici les analyses que vous m'avez dem....Hermione ? .
A suivre.....

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