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Parole de coeur ❤❤45

9 Mars 2019, 22:49pm

Publié par Prunelle Divine

PAROLES DE CŒURS . ***Chapitre 45***
. RÉMUS
. Je suis à table pour le dîner avec mes parents qui semblent inquièts pour ce que j'ignore. Et du coup, tout est devenu silencieux comme si il y avait un deuil dans la famille. Ils ne vont quand même pas me dire qu'ils pensent toujours à pépé Oscar . .
Moi: père, mère je peux vous poser une question?
. Fernando: oui vas-y fiston je t'écoute. .
Moi: vous semblez tristes. Qu'est ce qui ne vas pas?
. Fernando: effectivement je suis inquièt pour toi. .
Moi: pour moi ? Pourquoi ça? .
Lui: parce que depuis que Gildas est arrivé ici pour parler de la grossesse de sa fille, il n'est plus revenu. Je n'ai plus eu de ses nouvelles, je ne sais pas s'il a eu un problème. Ou s'il a finalement trouvé un autre autre à la grossesse.
. Belvida: hum .
Moi: pourquoi ne pas le contacter? .
Lui: je viens à peine de l'appeler mais il est injoignable. .
Moi: tu n'as pas de souci à te faire. Je vois Sylvie tous les jours à l'école. S'il y avait un éventuel problème, elle me le dirait. Et je crois que tu as raison à propos d'elle . .
Lui: à quel sujet? .
Moi: Je ne sais pas si c'est sa grossesse qui l'a rendu davantage attirante ces derniers temps mais elle a commencé par m'intéresser de fil en aiguille. .
Belvida: hum . Fernando: je suis fière de t'entendre dire ça fiston. .
Moi: okay et toi maman? Tu n'es pas convaincue? .
Elle: hein convaincu de quoi? .
Moi: tu n'as pas de souci à te faire pour moi. . Elle: je ne me fais pas de souci pour toi voyons. D'ailleurs je ne vous suivais même pas. De quoi parliez-vous?
. Fernando: dis-nous ce qui ne va pas. Tu n'as vraiment pas l'air dans ton assiette.
. Elle: je crois que ce n'est pas une bonne idée d'en parler. . Moi: si mère. Il faut que tu en parles pour te libérer car je vois que tu souffres. .
Lui: tout à fait . Elle: bon voilà! Je pense à ton frère. Je parle de Romulus bien entendu. J'ai la sensation qu'il est vivant quelque part. Et il va faloire que je le retrouve. Gil m'a promis faire même l'impossible pour le retrouver mais ça traine à mes yeux.
. Moi:
. Elle: ne me regarde pas comme ça. Je sais de quoi je parle. Et je suis sûre que je le verrai un jour . .
Fernando: hum . Elle: parfois je me dis même que ton ami qui venait ici serait ton frère . .
Moi: tu veux parler de Romain? . Elle: oui ,quand l'emmèneras-tu encore ici ?
. Moi: non mère je t'ai déja dit que je ne m'entends plus avec lui. . Lui: et pourquoi ça fiston?
. Moi: parce qu'il m'avait arraché ma petite amie.
. Elle: maintenant que tu as une fiancée, tu devrait oublier ça.
. Moi: c'est justement parce que j'ai oublié que je ne voudrais plus le voir. . Lui: non fiston je crois que tu ne l'as pas encore pardonné. Si non tu aurais fait la paix avec lui. .
Moi: le problème est que chaque fois que je les vois ensemble, je m'énèrve davantage. .
Elle: fais-le pour moi mon Romain. Je sais qu'au fond de ton cœur tu as une place pour le pardonner. . Moi(après hésitation): bon je vais faire de mon mieux mais je ne vous promets rien pour le moment okay?. Parlant de Romain, j'aurais appris que sa mère est gravement malade. . Elle: tu connais sa mère?
. Moi: je crois que je l'ai déja vue plus d'une fois. C'est une femme qui fait la grande gueule. . Lui: c'est à dire ?
. Moi: c'est à dire qu'elle aime bouder par moment. Je me rappelle bien le jour où j'ai mis pied dans leur guéttho, j'ai senti qu'elle est un peu réservée vis-à-vis de ma personne comme si elle me connaissait. .
Elle: j'ai bien envie de la connaître. Et encore qu'elle est indisposée, c'est une raison supplémentaire pour l'assister. Tu vas m'y emmener? .
Moi: vraiment son quartier est trop sale et ça dégage une odeur pas possible. .
Fernando: s'il te plait fiston .
Moi: d'accord. * *
ROCK .
J'ai immobilisé ma voiture devant le commissariat central puis j'y suis entré en me faisant saluer par chaque flic que je croise. Je me suis dirigé vers la sécrétaire qui s'est levée de son siège pour prendre je ne sais quoi par terre on dirait son béré en me tournant dos et m'exposant son derrière et ses cuisses à nu dans son uniforme jupe mini bleue nuit sur laquelle elle a piqué une chemise bleu ciel. Vraiment j'adore cette position. Si je pouvais seulement l'avoir dans mon lit, ne serait-ce qu'une seule fois, ce serait très merveilleux. Seulement que j'aurais appris que le commissaire Sosthène lui fait une cour assidue. Une fois déja à son niveau, j'ai tourné mon regard aux alentours pour voir si personne ne nous remarque, et puis PAFF!!! je lui ai donné une raclé aux fesses. Elle se redressa brusquement avec un regard interrogateur. .
Elle: ??? Mais, hum... bonjour inspecteur . Moi: Sandrine, combien de fois dois-je te dire de m'appeller Rock chaque fois que nous sommes seuls.?
. Elle: d'abord pourquoi m'as-tu tapé aux fesses ?
. Moi: parce que tu as des fesses adorables c'est tout. Et tant que que tu n'accepteras pas un dîner avec moi je continuerai toujours par te cogner aux fesses .
. Elle: donc tu me fais du chantage?
. Moi: appelle ça comme tu veux, c'est un crime si je suis tombé sous ton charme?
. Elle: ici c'est un lieu de travail je te préviens.
. Moi: tu le dis si bien comme si tu aimes décrocher mon appel après le travail. Hier soir par exemple, je t'ai appelé non? Est ce que tu as décroché ?
. Elle: je dormais voyons . .
Moi: mon œil .
Elle: toi-même regarde l'heure à laquelle tu as appelé .
Elle parle comme si elle est plus intelligente que moi alors qu'hier soir elle était en compagnie du commissaire Sosthène. Elle ne sait même pas mentir. Je n'ose pas lui lui dire que je les ai suivis ellr et Sosthène jusqu'à l'hôtel où ils ont passé la nuit ensemble. Pourvu que moi je tire mon épingle du jeu une fois qu'elle me serviras son cul sur un plateau sinon j'aurai Sosthène au dos comme quoi, on ne doit pas manger dans le même plat que son chef. Mais ce que le chef oublie est que j'ai dragué Sandrine avant lui, pourtant lui il l'a déja couché sans même se gêner alors que moi je suis toujours là à la supplier. Parfois être chef c'est vraiment charismatique.
Moi(lui caressant les cheveux): dis-moi plutôt que tu étais avec le commissaire
. Elle(repoussant mes mains): arrête ! Je t'ai déja dit que ici c'est au boulot.
. Moi: et puis quoi?
. Elle: ce n'est pas bien de mélanger le travail au plaisir
. Moi: donc tu reconnais que je te plais?
. Elle: s'il te plait j'ai des choses à saisir. Ah j'allais oublier. Le commissaire voudrait te voir. Il a dit de venir le voir au bureau dès que tu seras là.
. Moi: y a-t-il un problème? .
Elle: je n'en sais rien. .
Moi: j'espère que ce n'est pas à cause de toi hein .
Elle: qu'est ce que j'ai à foutre dans ça ? .
Moi: pourquoi ne m'en avais-tu pas vite parlé et tu m'as laissé perdre tout ce temps avec toi ? Il pensera que je viens d'arriver.
. Elle: c'est normal puisque les Don Juan ont toujours tord . Moi: tu veux insinuer que je suis un coureur de jupon ? .
Elle: hihihi qui se sent morveux se mouche. Je ne t'ai rien dit ooh. .
Moi: si jamais il m'engueule pour des histoires de retard je te tiendrai pour responsable. Et comme punition , je vais te violenter dans mon lit. .
Elle: dans tes rêves oui .
Moi: à propos , tu m'as déjà saisi la déposition d'hier? .
Elle: depuis ton arrivée, tu ne faisais que parler de bêtises, et comme tu sais que le commissaire voudrait te voir tu réclames le rapport . .
Moi: arrête! C'est déjà fait oui ou non? .
Elle: c'est fait. . Je l'ai quittée en longeant le couloir qui mène au bureau du commissaire Sosthène et une fois que j'y suis, j'ai fait le signe de croix avant de toquer à sa porte. Il me le fallait parce que j'ai un homme qui est toujours gentil et doux avec les femmes mais quand il s'agit des hommes, on dirait un lion blessé. Je me rappelle de Natacha l'inspectrice qui est affectée ailleurs. Lorsqu'elle était ici, elle passait toujours ses heures de pauses enfermée au bureau de Sosthène. Après c'est pour me parler des bonnes conduites alors que lui-même il sautait Natacha dans son bureau. Il faut que j'y entre pour savoir pourquoi il voudrait me voir. . Sosthène: oui entrez!
. Moi( au garde-à-vous): mes respects mon commissaire. . Lui: repos. Inspecteur Rock
. Moi: oui mon commissaire.
. Lui: où en es-tu avec l'enquête que je t'ai confiée?
. Moi( transpirant): euh.... j'ai consulté le labo, ils ont dit que le corps de la victime est certe calciné et d'après mes investigations, la victime s'appelerait Matao et il est féticheur. De plus, sur le corps de la victime il y avaient des traces de balle. Ce qui veut dire qu'il a été assassiné. On lui a tiré trois fois dessus avant de le brûler. . Lui: beau discours mais ça ne dit pas comment trouver le coupable. .
Moi: nous avons relevé les balles que nous avons analysées .
Lui: et puis ? .
Moi: et puis je crois que le numéro de série de ces balles nous fait comprendre que l'assassin est autorisé à porter d'arme a feu. Et lorsque j'ai zoumé le numéro, j'ai pensé à un seul suspect. Mais cette personne me semble est assez correcte pour faire de mal à une mouche. . Lui: garde tes impressions personnelles pour toi. Dis-moi de qui il s'agit. .
Moi: je crois que le numéro de série des balles relevé, correspond à celui du roi Amédée . .
Lui: comment ça tu crois ? Ecoute-moi bien. Que les choses soient claires. Je te le dis pour la dernière fois qu'en matière d'enquête tous les détails comptent. Et tu as soixante douze heures pour finir avec ça c'est compris?
. Moi: euh..oui mon commissaire.
. Lui: maintenant déhors. .
Moi(à voix basse): pauvre con .
Lui: quoi? Qu'est ce que tu viens de dire ? . Moi: euh non rien du tout mon commissaire.
. Lui: hors de ma vue immédiatement
. Moi: tout de suite mon commissaire .
Je suis sorti de son foutu bureau en claquant la porte derrière moi. J'ai sorti mon téléphone pour informer le sergent Enock de me rejoindre car j'ai désosmais un compte à rebour de soixante douze heures. J'ai essayé à plusieurs reprises mais ça ne marche pas. Je me demande bien ce qu'il a pu faire de son portable. Tout compte fait je vais rééssayer après. A peine ai-je rangé mon téléphone quand j'aperçois Justin, le fils du commissaire qui saluait des officiers en collant son coup de point au leur. Et en plus il est vêtu comme un gangster avec une démarche mélancolique à l'appui. Hum qui pourra croire si je lui dis que c'est le fils du commissaire là ? Au moment où je me dirigeais vers Sandrine, il s'est approché de moi en pointant son coup de poing en ma direction en guise de salutation
. Lui: big up yo. Quoi de neuf? .
Moi: ??? Qu'est-ce que c'est? .
Lui: et papus? . Moi: c'est quoi papus ?
. Lui: padré.
. Moi: donc c'est ton père papus? .
Lui: wè .
Moi: tu devrais contrôler ton vocabulaire. D'ailleurs quelle est cette façon de t'habiller ?
. Lui: basta négro. Moi je m'en bal les couilles.
. Moi: hé arrête-moi ce charabia. Ton père est dans son bureau.
. Et puis en partant chez son père, cet idiot a serré son point excepté son majeur qu'il pointa vers le haut à mes yeux . Je le voyais s'en aller sans piper mot. Il est entré au bureau du commissaire Sosthène quand je m'approchai de Sandrine.
. Moi( imitant Justin): dis ce petit doigt veut dire quoi?
. Elle: pour certains c'est enculé mais pour d'autres ça veut dire va te faire foutre. . Moi: ah bon! Ce petit morveux veut me taper déjà sur le système. .
Sandrine: quand tu as été chez son père, il t'a dit quoi? .
Moi: il a juste dit des futilités et rien de plus. .
Elle: je l'entendais faire du bruit quand tu étais à son bureau. .
Moi: oublie ce foutu commissaire et dis-moi. .
Elle: foutu? . Moi: oui foutu ça te dérange que je l'appelle ainsi ? .
Elle: non pas le moins du monde. . Moi: sinon à travers la tête que tu fais, on ne dirait pas hein . Je suis qu'il est ton gigolo. .
Elle: pardon inspecteur. Ne recommence pas s'il te plait. .
Moi: okay je passerai chercher le rapport. A plus.
. Elle: tu sors? .
Moi: de quoi je me mêle ? *
* ROMULUS .
J'ai passé un bon moment déjà auprès de ma mère car je ne supporterai en aucun cas que sa santé tourne au vinaigre. Mon père m'a rassuré qu'elle ira pour le mieux et j'ai toujours aquiesté de la tête pour lui dire que j'ai compris et que je ne me fais plus de souci pour elle mais je n'ose pas lui avouer véritablement ce que je ressens en ce moment. Marysela quant à elle passe régulièrement nous voir. Elle a même mis la pression sur son oncle monsieur Valdo qui s'occupe personnellement de ma mère. Il a déja fait plusieurs analyses qui ont révélé la présense de tumeurs cancereuses au niveau de son poumon. Et d'après ce que j'aurais entendu, ma mère doit subir une opération chirurgicale aujourd'hui. Maryse et mon père m'ont supplié pour que j'avale au moins quelque chose afin de maintenir ma force mais j'ai refuté leur offre et d'ailleurs comment pourrai-je avoir faim rien qu'à penser à ce qui va se passer d'ici quelques minutes avec ma mère? Dans ma tête, véhiculent mille et une questions. Et si l'opération ne réussissait pas? Que vais-je devenir? Hum. C'est ainsi qu'une infirmière s'est rapprochée de nous. Si j'ai bonne mémoire, elle devrait être celle que Marysela a embêtée lorsqu'elle nous empêchait de voir Valdo. Mais je dois avouer qu'elle est gentille même si j'ai l'intuition que la plupart des infirmières de nos jours ne le sont pas vraiment.
. Elle: chéco ça va ?
. Moi: oui. Enfin c'est une façon de parler. .
Elle: pourquoi tu te fais tant de souci? .
Moi: ça se voit que ça? . Marysela: oui Romain, tout le monde l'a remarqué et surtout que tu refuses de manger alors que je me suis gênée pour te concocter du riz. Vraiment tu es exécrable. Sérieux. . Moi: hum
. L'infirmière: si ta mère apprend que tu n'as pas mangé depuis hier, son mal va davantage s'aggraver tu sais? .
Moi: .
Marysela: tu as bien entendu. Tu refuses de manger parce que tu penses que ta mère ne se rétablira pas n'est ce-pas? Tu te fais du souci pour rien. Si tu sais vraiment qui est mon oncle Valdo, tu auras tort d'avoir de pareilles pensées.
. J'ai finalement accepté manger et au même moment que je mangeais, j'ai aperçu la mère de Sylvie qui passait, et Marysela s'est approchée d'elle. Elles se sont échangées puis celle-ci est revenue m'annoncer que la mère de Sylvie sait à présent tout à propos de l'état de sa fille. .
Moi: de quoi tu parles ? .
Elle: de Sylvie voyons. . Moi: Sylvie a quoi?
. Elle: tu as oublié qu'elle est enceinte?
. Moi: ah bon ? .
Elle: presque tout le lycée le sait et toi tu veux dire que que tu ne le sais pas ?
. Moi: je ne le savais pas. Eh c'est ton oncle l'auteur de cette grossesse?
. Elle: qui? Valdo?
. Moi: non je parle de monsieur Brice. .
Elle: non c'est plutôt ton ami. .
Moi: ami ? Quel ami? . Elle: Rémus
. Moi: quoi? Rémus?
. Elle n'a même pas encore répondu quand j'ai aperçu Valdo qui venait. J'ai d'abord oublié cette conversation pour repenser à ma mère. .
Valdo(se rapprochant de nous): comment ça va? . Moi: ça..ça va bien
. Marysela: c'est faux. Tu sais quoi mon oncle? Il a peur que sa mère allait mourir. . Valdo: ah oui? En tout cas il a un peu raison. .
Marysela: ??? .
Valdo: ne fais pas cette tête ma poupée. Je ne dis pas que sa mère ne se rétablira pas. J'ai juste pensé à ma défunte mère. J'étais sur les bancs quand elle est décédée suite à une attaque cardiaque. Vraiment si j'étais médécin pendant ce temps, elle ne quitterait pas ce monde si tôt. C'est juste pour ça que je dis que ton ami a raison car rien au monde ne peut substituer une mère. N'est ce pas mon ami ?
. Moi: euh..oui tout à fait. .
Valdo: il faut être orphelin pour savoir de quoi je parle ma petite Maryse
. Elle: okay je préfère me taire. .
Il s'est retiré puis au bout de quelques minutes, l'infirmière de tout à l'heure est revenue vers nous juste au moment où mon père venait également. .
L'infirmière: Romain, ta mère voudrait te parler .
Moi: me parler? . Elle: oui elle a insisté à te parler avant l'opération. .
Mon père: allons-y fiston. C'est peut-être important. .
J'ai insisté à ce que Marysela nous suive également. Et déjà dans la salle chirurgicale, j'ai aperçu Valdo, la mère de Sylvie et d'autres infirmières autour de ma mère et tous habillés en blouse verte et d'un cache-nez. J'imagine que c'est l'opération qui veut commencer. Ils se sont retirés en nous accordant quelques minutes pour discuter. . Moi: mère comment tu te sens?
. Elle: ça peut aller mon fils. J'ai voulu te parler avant l'opération. Peut-être, je ne survivrai pas, alors... .
Nous(en chœur): tu survivras. .
Marysela: je vais devoir vous laisser discuter. . Ma mère: non ma fille. Tu peux rester car tu sais déjà de quoi je veux parler. Je sais que tu le sais.
. Mon père: Andréa s'il te plait. Ce n'est pas le moment ni le lieu.
. Moi: vous me faites peur. De quoi s'agit-il?
. Ma mère: il le faut Thomas. Il a le droit de savoir la vérité.
. Moi: ???
. Marysela: .
Ma mère: Mon fils pardonne-moi pour ce que je vais te dire.
. Moi: tu ne m'a rien fait de mal mère .
Tout à coup nous avons entendu une voix qui s'est introduite dans la discussion.
. La voix (derrière nous): je crois que si .
Mon père: Toi ??? .
Lui: Thomas? Le monde est petit n'est ce pas? * *
GILDAS .
Je n'ai toujours pas trouvé d'excuse valable pour me défendre face à mon épouse puisque depuis notre union, c'est la toute premiere fois que j'ai trainé dans la nuit. J'ai immobilisé silencieusement la voiture puis je suis sorti pour ouvrir le portail et la faire entrer. J'ai constaté que les lumières sont éteintes ce qui veut dire peut-être qu'elles dorment déjà. Bingo!!! J'ai consulté ma montre qui m'avertit qu'il est déjà deux heures du matin. J'entre dans ma chambre soulagé tout en allumant la lumière pour constater une Florette allongée mais qui ne dormait pas. J'ai l'impression que la nuit sera de plus en plus longue. .
Elle: c'est maintemant qu'elle t'a libéré ? . Moi: qui ?
. Elle: pourquoi poses-tu une question dont tu connais déjà la réponse? Je parle de Borisse bien entendu. .
Moi: écoute chérie tu as raison sur toute la ligne. J'étais effectivement chez Borisse mais pas pour ce que tu penses. . Elle: ce que je pense??? Et qu'est ce que tu crois que je pense ? .
Moi: hum même si je t'explique quoi que ce soit, tu ne me croiras pas. Tout simplement parce que tu ne m'as jamais fait confiance.
. Elle: comment veux-tu que je te fasse confiance si tu complotes avec ta fille dans mon dos? Réponds! si ce n'est pas à cause de la mort, regarde comment Hermione était heureuse avec son defunt époux. Vraiment tu me déçois. Tu avais fait toute cette scène lorsque tu m'avais vu au restau avec Valdo pour une relation qui n'a jamais existé alors que c'est toi l'infidèle. .
Moi: prends ça comme tu veux. Borisse est juste une cousine et point final.
. Elle: vraiment sympa comme cousine si tu couches avec elle.
. Moi: chérie oublions ça tu veux?
. Elle: parce que ça te fait mal à l'oreille n'est ce pas?. La vérité a toujours été ainsi. Tu veux que j'oublie aussi le cas de Sylvie ? .
Moi: Sylvie ? Qu'est ce que Sylvie vient foutre dans cette affaire? .
Elle: c'est normal que tu l'ignores puisque tu me l'as caché.
. Moi: caché quoi ? .
Elle: je parle de sa GROSSESSE. .
Moi: ah je vois maintenant . Elle: j'espère que tu sais au moins qui l'as engrossée pour me l'avoir cachée ! .
Je lui ai expliqué qu'au moment où je voudrais en discuter avec elle, nos problèmes avaient pris le dessus mais elle n'avait pas voulu me comprendre. Pour une fois je crois qu'elle a quand même raison. Je l'ai laissé me dire tout ce qu'elle avait sur le corps tout en me rapprochant progressivement d'elle. Et dès qu'elle a fini de ruminer sa colère, j'ai bondi brusquement sur ses lèvres quand elle se démerda pour se décoller ses lèvres des miennes mais finalement elle a cédé. Nous avons donc passé une nuit passionnément époustoufflante. Je lui ai fait l'amour comme si c'était notre toute dernière fois et qu'il n'y en aura plus. Et au petit matin déjà j'ai ramené le sujet concernant la grossesse de Sylvie sur le tapis tout en lui avouant que l'auteur était Rémus. Je lui ai dit tout ce qu'elle voudrait savoir. Ainsi elle m'a parlé de Rémus qui a emmené une femme autre que Belvida qui serait sa mère et un autre monsieur qui n'est pas Fernando et qui prétend être son père. .
Elle: je n'ai pas voulu m'en mêler surtout que Marysela y vient régulièrement.
Moi: Belvida serait malade et je ne suis pas informé ? Mais quand tu parles de Marysela je crois que tu as vu Romain et non Rémus.
. Elle: C'est bien Rémus j'ai vu.
. Moi: je crois qu'il faut tirer ça au clair. .
Nous nous sommes tous apprêtés et nous sommes d'abord allées déposer Sylvie à l'école et ensuite nous sommes allés à l'hôpital des zones. Au moment où je rangeais quelques affaires avant de vérouiller la voiture, Florette m'a devancé et s'en est allée. Je m'apprêtais à la suivre quand mon téléphone sonna et c'est Borisse. Encore elle ? .
A suivre....

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